8 mars 2021 Journée internationale des droits des femmes

(image du site Women Wage Peace)

Women Wage Peace a été fondée à l’été 2014 à la suite de l’opération Bordure protectrice.
Wwp est le plus grand mouvement populaire en Israël dont le but est de promouvoir un accord politique, impliquant les femmes dans le processus (dans l’esprit de la résolution 1325 de l’ONU). Aujourd’hui, le mouvement compte plus de 44 000 membres

Les femmes dirigent le mouvement bien qu’il s’agit d’une l’initiative de la société ouverte aux femmes et aux hommes. 

 

 

Quelques femmes palestiniennes, pensons aussi à elles

 

Razan Al-Najjar, secouriste à Gaza, abattue le 1er juin 2018 par un sniper israélien alors qu’elle secourait un blessé lors des marches du retour.

Samah Jabr, psychiatre palestinienne, responsable de l’Unité de santé mentale au sein du Ministère palestinien de la Santé. Elle étudie et soigne les conséquences psy-chologiques de l’occupation israélienne sur la population palestinienne.

Fadwa Hamadeh, placée à l’isolement pendant plus de 100 jours pour avoir défendu une prisonnière qui avait été agressée par une gardienne israélienne.

Ahed Tamimi, emprisonnée pendant 8 mois à l’âge de 17 ans pour sa lutte contre

l’occupation (elle avait giflé un soldat).

Mays Abu Gosh, étudiante, militante pour la libération des prisonniers, elle a été torturée pendant un mois lors de son arrestation et emprisonnée pendant 15 mois.

Israa Ja’abees, gravement brûlée lors de son arrestation, condamnée à 11 ans de prison, elle lutte pour survivre dans les geôles israéliennes malgré l’absence de soins adaptés.

Khitam Al-Saafin, Présidente de l’Union des Comités de Femmes Palestiniennes, placée en détention administrative depuis le 2/11/2020 pour ses actions de défense des droits Humains et des droits des femmes.

Khalida Jarrar, députée, défenseure des droits des femmes, membre d’Adameer, arrêtée une nouvelle fois en octobre 2019 et condamnée à 2 ans de prison.

 

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Huit femmes et prisonnieres palestinienn
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8 mars 2019 : journée des femmes

Femmes palestiniennes détenues : la double peine

ébut mars 2019, l’association de défense des droits des prisonniers palestiniens Addameer dénombre 48 femmes détenues par les autorités israéliennes. Ces 50 dernières années, près de 10 000 femmes palestiniennes ont été arrêtées et/ou détenues sous ce régime de détention militaire. Outre subir des discriminations liées à leur genre, ces détenues sont régulièrement l’objet de punitions collectives, et en particulier depuis décembre 2018.

Conditions de détention difficiles et contraires au droit international

Négligence médicale et violences sexuelles institutionnalisées

Renseignements détaillés sur le lien

Quelques Palestiniennes

Khitam Saafin, présidente de l’Union des Comités de

femmes palestiniennes. L’ UCFP est une organisation de masse pour les femmes. Elle a été créée en 1980 en tant que cadre destiné à émanciper les femmes palestiniennes, à les organiser et à les soutenir en tant que femmes, à participer à notre combat national et à la réalisation de l’égalité complète des femmes palestiniennes.

Hanan Ashrawi, universitaire et première femme élue au Conseil législatif palestinien

 

Samia Al-Botmeh, dirige le Centre pour les Etudes de Développement à l’Université Birzeit et elle est professeur assistant d’économie

Aïda Touma-Sliman, une « wonderwoman » à la Knesset

La députée est une figure de proue du combat des citoyens arabes de l’État hébreu, malgré un double handicap : être une Arabe en Israël, et une femme dans un monde d’hommes, la Knesset. C’est grâce à son dévouement et sa grande énergie qu’elle a réussi à s’imposer

Vera Baboun, maire de Bethléem jusqu'aux dernières élections

 

 

Première femme à devenir maire de Bethléem, cette Palestinienne chrétienne veut être facteur de changement dans le contexte enlisé du conflit.